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De l'esprit à la page, Fraisouille and Co

14 juin 2016

Trémolo du cœur

Inconsciemment, mon esprit est absorbé par ses traits,

Remarqués dès son entrée dans mon champ de vision.

Son sombre regard me distrait.

J’ai l’impression qu’il est juste une illusion.

Ce fourmillement depuis longtemps oublié

Me rend nerveuse, incontrôlablement aimantée.

 

Ses billes noires me scrutent,

Un frisson glaçant et excitant court dans mon dos.

Dans mon être, les sensations se chahutent

Comme un refrain connu ou un vieux crédo.

En m’éloignant, mon cœur se soulève,

En m’approchant, c’est comme dans un rêve.

 

Mon corps se remémore doucement ses émotions

Cette vague idée du bien-être. C’est comme le vélo !

Mon cerveau a gardé en mémoire ses scintillations

De bonheur, enfouis dans un vaste mélimélo.

J’essaye de les remettre à leur place, de les camoufler !

Ma tête refuse et mon cœur en est gonflé.

 

Nous quittons ce lieu propice au vice,

Chacun de notre côté, avec nos coéquipiers.

Mon âme est torturée par un lutin plein de malices.

Autre zinc, mes yeux sondent ce clapier,

Derrière moi, surprise, sa voix rauque et chaleureuse,

A chaque parole, me rendant aventureuse.

 

Hé Merde, ce n’est pas le moment !

Ni pour lui, déjà pris, ni pour moi, démissionnaires,

Une danse, un refus. Deux regards, deux ajournements !

Ces douceurs et ces caresses ne doivent rester qu’extraordinaires.

Quelques paroles échangées et une tension palpable.

Une autre séparation après ce moment agréable.

 

« Il est à oublier » dit mon esprit, « nos vies et les circonstances ! »

L’instant n’est pas le bon et les évènements ne seront pas bénins.

Mon cœur ne supporte pas la distance.

Logique vs Sentiments, c’est bien féminin.

Lui aussi, des questions, des doutes et une faiblesse

Nous mettent en liesse.

 

Ce moment doux et agréable resta unique,

Sans pour autant que notre affection soit éphémère.

Cette explosion d’émotions volcaniques

Favorise cette première intuition amère

Me faisant naviguer entre deux eaux avant de sombrer dans cette folie.

Seules subsistent, maintenant, une vague nostalgie et une certaine mélancolie. 

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14 juin 2016

L'école

Ah ! Coucou !

Les hiboux !

Le cancre se réveille

Et la nature s’émerveille

 

A la maison, devant la porte

Le chien Bonaparte

De son prénom Napoléon

Apprends l’accordéon

 

De l’histoire a la géographie

Des maths à la philosophie

Le cancre se surpasse

Et le temps passe

 

De pervers à Voltaire

De la fontaine à Baudelaire

Le cancre n’a pas sa place

Dans une école normale

Il perdra la face

Et il la retrouvera avec beaucoup de mal

14 juin 2016

Pour les femmes

Je prends mes fards et mes crayons

Et me dessine un visage avec application

Par la beauté des couleurs

Et le naturel d’une fleur

Je souligne mon charme

Pour que mes yeux reflètent mon âme

Je mets en valeurs mon élégance

Pour apparaitre en transe

Ma classe innée

Fait disparaitre mes années.

 

Une jeune femme

Cherche un gentil homme

Les deux s’accordent

Sans casser une corde

Sans bémol dans la musique

Sans particulièrement de logique

L’un sans l’autre les deux se soutiennent

Mais tout le monde cherche encore le sien.

 

Nous ne pouvons pas rire sans homme

Et ne pas entendre de « je t’aime »

Cela nous rend amer

Autant aller voir la mer

Pour se faire des délires

En s’inventant l’avenir

 

Le prince charmant

N’existe qu’en rêvant

Le coup de foudre

Cliché qui nous fait perdre

Nos rêves enfantins

Nos ridicules cantines

Nos illusions

Et fait venir au galop nos superstitions.

 

Le mariage en blanc

Nous assis sur un banc

Regardant la lente procession

Avec émotion.

Mesdames, trop rêver

Nuit gravement à la santé

On ne sait pas où se placer.

Les hommes ont pleins de défauts

Prenaient comme il faut.

Mais certaines qualités, ils ont,

Prenaient comme ils viendront. 

6 mai 2015

Silence, mon doux silence

Un chut dans une classe

"Pfft" dit l'enfant

Un silence important

"Pfffffffft" fait l'ado

Un arrêt de rigueur

"Peut etre" réplique l'étudiant

Un temps mort dans une phrase

"Un espoir" pense le jeune travailleur

Un mutisme de sentiment

"c'est faux" prétend l'adulte

Un soupir rassasié

"C'est BON" affirme le quarantenaire

Une pause dans la musique

"C'est merveilleux !" déclare le cinquantenaire

Un repos éternel

"C'est une vie bien remplie" murmure le soixantenaire

Silence, mon doux silence

On ne t'apprécie qu'avec l'âge qui avance !

 

5 janvier 2015

Vaste territoire

Terre sauvage

Sans âge

Eloignée du connu

Proche de l'inconnu

Morceau d'un continent stupéfiant

Ile solitaire

Au milieu des terres

Mélange de cultures

Sans mur

Juste des familles

Dans de modestes villes

Paysages insolites

Où tous transitent

Flores exotiques

Insectes mystiques

Animaux dangereux

Faut mille yeux

Pour découvrir

Et parcourir

Ce pays

Fourni

D'un riche passé

Epicé

Au rythme des bateaux

Et des sons allegrettos

De leurs proches voisins

Pas un dessin

Cette contrée quasi plane

Qu'est la Guyane!

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